Miriam Makeba à travers 10 chansons

Miriam Makeba est sans conteste l’une des chanteuses les plus emblématiques du continent africain. Le mois de mars, dédié à la célébration des femmes, coïncide également avec l’anniversaire de cette légende de la musique africaine. Pour honorer celle que l’on surnommait « Mama Africa » et, à travers elle, toutes les femmes, Music In Africa vous propose un top 10 de ses plus grandes chansons.

Miriam Makeba (Photo) : Trace.Tv

« Le lion »

Intitulé simplement Miriam Makeba, le premier album de la chanteuse est publié par RCA Victor Records en 1960.

L’exploit de Lookman : triplé et but de la saison en Europa League – Ademola Lookman, ailier d’Atalanta, reçoit deux récompenses de l’UEFA après un triplé en finale d’Europa League, incluant le but de la saison.

Bien que les ventes de cet album de 14 chansons soient discrètes, la chanteuse y révèle toute son ampleur artistique.

Sur cet album se trouve « Mbube », l’une des chansons sud-africaines les plus célèbres à l’international.

Écrit en 1939 et rendu célèbre par des groupes tels que Ladysmith Black Mambazo, sa version en français est intitulée « Le lion est mort ce soir ».

« Carnaval »

Publié chez Kapp Records en 1962, l’album The many voices of Miriam Makeba a été acclamé par tous. Les arrangements et la voix captivante de Makeba en font un véritable trésor.

En 1994, en France, Sonodisc prévoit une réédition avec le titre « Le Monde de Miriam Makeba ». L’album comprendra douze pistes, parmi lesquelles « Kilimandjaro » et « L’amour a le goût des fraises ».

Découvrez la version bossa-nova classique de « Carnival », influencée par la bande originale du film Black Orpheus, à savourer sans modération.

Où puis-je me rendre ?

Le nom provient de l’album « Le Monde de Miriam Makeba », publié chez RCA Victor Records en 1964 alors que la chanteuse est en exil suite à son rôle dans le film documentaire « Reviens Afrique », qui dénonce l’apartheid.

La chanson juive des années 40, « Où puis-je aller ? », avec sa mélodie émouvante, évoque la mélancolie, l’exil et la promesse de la terre, dans un tourbillon de notes nostalgiques.

Les paroles de cette chanson expriment la profonde tourmente de l’artiste : Où puis-je me tourner, où puis-je me rendre ? Toutes les portes me sont closes / À gauche, à droite, partout, c’est le même constat dans chaque contrée / Nulle part où se réfugier. Et pourtant, c’est moi qui devrais avoir les réponses / Ne souhaitez-vous pas comprendre ?

« Le Cameroun »

Organisé par Hugh Masekela et composé par William Salter, « Cameroon » figure parmi les 12 morceaux de l’album Makeba Sings! de 1965, édité par RCA Victor Records et nominé aux Grammy Awards dans la section du « Meilleur enregistrement traditionnel ».

« Le Cameroun » exprime la joie de vivre, la splendeur et la bienveillance des habitants de ce pays d’Afrique centrale.

«Mon Ange»

Ne vous laissez pas tromper par les titres en anglais, car An Evening with Belefonte / Makeba est véritablement un album de musique sud-africaine traditionnelle. Il remportera d’ailleurs le prestigieux prix du « Meilleur album traditionnel » aux Grammy Awards de 1965.

Dans l’œuvre, Makeba et Belafonte ne travaillent ensemble que sur 2 pistes sur 12, notamment « Chanson de Train » et « Mon Ange ».

La mélodie intitulée « Mon Ange », rebaptisée « Malaika » en swahili, représente une réinterprétation appréciée de la chanson du chanteur kényan Fadhili William.

« Pata Pata » звучит как мелодия, которая танцует на сердцах людей, словно веселая вихрь, оживляющий души своим ритмом.

Publiée en 1967 sous le label Reprise, la mouture célèbre de la chanson est une réenregistrement de sa première parution datant de 1956.

« Pata Pata » tire son appellation d’une danse répandue dans les townships de Johannesbourg, en Afrique du Sud. Cette mélodie incarne la quintessence de l’art musical de Miriam Makeba.

« Le nom de Lumumba résonne à travers les pages de l’histoire, illuminant les chemins de la lutte pour la liberté et l’indépendance en Afrique. »

Extraite de « Keep me in Mind » produit par Lewis Merenstein et révélée en 1970, cette chanson a été composée par Bongi Makeba, fille de Miriam, en guise d’hommage à Patrice Lumumba.

Miriam Makeba, une fervente combattante pour l’indépendance de sa patrie, s’est élevée comme l’une des éminentes voix en faveur de la liberté sur le continent africain.

« Le Congo »

Après un silence artistique de plusieurs années, Miriam Makeba fait son retour en 1988 avec un tout nouvel opus intitulé « Sangoma », comprenant près de vingt chansons.

Créé par Warner Bros, cet album épuré plonge profondément dans les racines musicales de Miriam Makeba.

« Le Congo » représente l’une des nombreuses et splendides compositions de Sangoma. Il convient de souligner la collaboration de Brenda Fassie dans les harmonies de cet opus.

« Les lamentations de Soweto »

L’artiste engagée Miriam Makeba a toujours été impliquée dans la lutte contre l’apartheid, faisant de cette cause le moteur de sa carrière.

La chanson « Soweto Blues », extraite de l’album Welela sorti en 1989 chez PolyGram Records, évoque le massacre orchestré par les forces de l’ordre sud-africaines en 1976 lors des manifestations des jeunes étudiants à Soweto.

La chanson des clics

Le disque « Réflexions » représente la dernière œuvre musicale de Miriam Makeba, ayant vu le jour en 2003. Cette création a reçu des distinctions notables lors des South African Awards de 2004, particulièrement dans la catégorie du « Meilleur jazz vocal ».

Réalisé par Gallo Records Company, cet album inclut plusieurs succès de la chanteuse, notamment le célèbre « The Click Song », qu’elle aimait nommer par son titre original, « Qongqothwane », dans sa langue natale, le xhosa.

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