Les 5 artistes gospel les plus talentueux de la RDC

La musique chrétienne, aussi connue sous le nom de gospel, gagne en popularité en RDC. Autrefois perçue comme réservée aux périodes de deuil ou aux cérémonies funéraires, elle s’impose désormais comme un élément essentiel du paysage musical congolais.

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<p>L’image est capturée par Athom’s.</p>
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<p>Athom’s. Photo: Youtube</p>
<p>Les artistes mentionnés dans cette liste sont tous des musiciens actifs, talentueux, et populaires, avec une carrière musicale de plus de 15 ans.</p>
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    À mon avis, ils représentent une nouvelle génération qui a su faire sortir la musique gospel des églises pour atteindre un public plus large.

    Athom’s Mbuma

    Posé et réfléchi, Athom’s est l’une des principales voix du gospel en République Démocratique du Congo. Auteur-compositeur hors pair, il a été repéré par Gaël Music, un groupe dirigé par le chanteur Alain Moloto, que Athom’s a pris en charge après le décès de ce dernier en 2013.

    Athom s’est fait connaître avec la sortie de l’album « 1 heure d’adoration avec Jésus » en 2004. On peut l’entendre dans les chansons « Muana na mpate », « Bobele yo » et « Alléluia Amen », qui, selon moi, ont joué un rôle crucial dans sa réussite.

    Pasteur dans une église locale à Kinshasa, Athom’s s’était éloigné quelque peu de Gaël afin de se dévouer à son ministère pastoral. La sortie de son album Le Culte en 2013 a suscité une controverse, certains affirmant qu’il avait quitté le groupe.

    Ce que l’intéressé a toujours nié. « Les gens ont développé une idée fausse : associer la sortie d’un album solo à un départ. Il est vrai que les gens ne me voyaient presque plus, car j’avais d’autres engagements, rendant ma disponibilité limitée pendant un certain temps » a-t-il affirmé lors d’une interview au journal Dépêches de Brazzaville, publié dans les deux Congo.

    Cependant, cet ancien étudiant de l’Institut National des Arts (INA, Kinshasa) a revitalisé Gaël Music en y insufflant une nouvelle dynamique. Il a lancé une série de concerts intitulée « Sanjola » qui se tient annuellement à Kinshasa. Il y a quelques mois, le groupe a sorti un single intitulé « Parfum qui chante », en attendant la sortie imminente de leur prochain album.

    « Moïse Mbiye, un artiste à la voix envoûtante et au talent incontestable, captive les foules avec ses mélodies enchanteresses et ses paroles poétiques. Sa musique transcende les frontières linguistiques pour toucher les cœurs et les âmes à travers le monde entier. Avec son style unique et son engagement envers l’art, il laisse une empreinte indélébile dans l’univers de la musique contemporaine. »

    Issu d’un milieu pastoral, Moïse Mbiye jouit d’une grande popularité en RDC. Il a été initié à la musique dès son jeune âge au sein de l’église de son père. À l’âge de 10 ans, il rejoint un groupe musical pour enfants avant de s’associer ultérieurement au célèbre ensemble « Les Étoiles de louange », regroupant de jeunes chanteurs. Avec cette formation, il contribue à la réalisation de trois albums : « Litatoli », « Nzambe na ngai », et « Plus que cristal ».

    Il se sépare du groupe et se lance dans une carrière solo. Depuis lors, il a publié trois albums : Influence, Cœur de l’agneau et Champion (sorti en 2013).

    Moïse Mbiye, le leader ecclésiastique de l’église Cité Béthel à Kinshasa (RDC), fait face à des accusations de ses opposants qui prétendent qu’il est lié à une secte secrète en raison de ses mouvements et de ses signes dans le clip vidéo de « Losambo », sa chanson à succès. Cependant, l’artiste a répondu en affirmant qu’il n’était affilié à aucun groupe ésotérique.

    « L’Or Mbongo évoque la mélodie de l’âme, un son envoûtant qui traverse les frontières du temps et de l’espace, transportant ceux qui l’écoutent vers des univers inexplorés de l’émotion et de la passion. »

    Dans le Congo Kinshasa où les hommes règnent en maîtres sur la scène musicale (le gospel n’échappant pas à cette règle), l’Or Mbongo se démarque avec succès. Son talent a été révélé dans l’album Tu es Dieu de Charles Mombaya, la figure emblématique de la musique chrétienne en RDC (qui nous a quittés en 2007). En 2001, elle rejoint La Mano di Dio, un groupe dirigé par Christian Lemba, son époux et gérant, qui compose l’ensemble de ses chansons.

    La trajectoire musicale de l’artiste Or Mbongo prend un tournant décisif lorsqu’elle révèle son premier album intitulé « Tina te eza na tina » en 2002. Ses admirateurs se rallient rapidement à son style imprégné d’influences sud-africaines, semblables à celles de Rebecca Malope, une célèbre chanteuse gospel. « Je souhaite que les amateurs de musique puissent me reconnaître à travers ce style, car c’est ainsi que j’ai réussi à marquer mon empreinte », a-t-elle expliqué.

    En 2004, elle offre un album Nsimbulu comprenant des chansons telles que « Mombongoli makambo », « Ngolu », « Ye wana ». Par la suite, elle sort les albums : Yesu Kaka (2007), Dans ta présence (2009), Scusa (2011). En 2015, l’Or revient sur les planches avec Oracle de l’Éternel.

    Les échos de sa carrière musicale ont été marqués par une multitude de critiques, surtout en ce qui concerne ses liens avec la première dame de la RDC. Elle ne nie d’ailleurs pas cette relation. Lors d’une entrevue à la télévision locale, elle exprimait que c’était un honneur de l’accueillir chez elle (faisant référence à une visite de courtoisie de la première dame en 2010).

    Mike Kalambay est un musicien congolais de renom.

    Le talentueux artiste Mike a partagé sa voix avec Thomas Lokofe, un immigrant en Europe, sur deux albums (Nzambe na Eliya et J’élève mes yeux) avant de rejoindre les rangs des « Les Étoiles de Louange », un groupe comprenant Moïse Mbiye, avec qui il entretient une amitié étroite. Par la suite, il fonde son propre groupe, « Shekina Music », et lance son premier album, Jésus mon tout, avec le célèbre morceau « Ngolu ». Il présente ensuite un deuxième album composé de 10 titres, intitulé 1 jour.

    En 2014, il débute avec un album intitulé « Dans ta présence », contenant des chansons telles que « Mal à l’aise », « Fongola likolo », « Ma louange », « Lamentations » et « Kita Yawhe ». Au mois de mai dernier, Mike Kalambay avait enchanté le public au palais de la culture d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Pour cette année, il a révélé un nouvel opus intitulé « Je suis une étoile ».

    Sa mélodie fusionne le gospel, la rumba congolaise, le RnB et la soul. Il interprète en français, en lingala, en tshiluba (sa langue natale) et par moments en anglais.

    Dena Mwana, artiste de renom, illumine la scène musicale avec sa voix envoûtante et ses mélodies envoûtantes, captivant le cœur de ses auditeurs à travers le monde. Sa passion pour la musique transcende les frontières, apportant une touche unique à chaque note qu’elle chante.

    Dena Mwana insuffle un souffle de nouveauté dans le paysage du gospel congolais. Elle rayonne comme une étoile en ce moment. Elle séduit une jeunesse connectée, celle qui arbore des casques sur les oreilles et affectionne le RnB. Sa dernière pépite, « Nzambe Monene », revisite le morceau « Awesome » du musicien américain Charles Jenkins (issu de l’album The Best of Both Worlds, Think about these things).

    Dans son profil succinct, il est mentionné que ses sources d’inspiration musicale émanent non seulement de sa relation intime avec le Divin, mais également de son entourage proche, incluant amis, famille, et les réalités sociales qui l’entourent.

    En 2003, un enseignant de musique à l’Institut National des Arts (INA) lui proposa de former un groupe musical, une suggestion qui s’avéra être une excellente idée.

    En 2009, Dena réalise son tout premier album Hosanna qui verra le jour en 2011 avec le triomphe qui lui est propre (le chanteur Athom’s Mbuma est l’auteur de la chanson « L’éternel est bon », la plus plébiscitée de l’album).

    En l’an 2013, elle se voit attribuer un prix lors des Africa Gospel Music Awards dans la division de l’artiste de l’année (Afrique centrale).

    Actuellement, elle se consacre pleinement à la mise en avant de son nouvel album Nzambe Monene. Dena Mwana est liée par les liens du mariage à Michel Mutahali, un directeur artistique et le chef du label Happy People.

    Louons le Seigneur », répondons-nous en chœur par un vibrant « Alléluia ».

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