Tout au long de sa carrière, Pépé Kallé a profondément influencé la musique africaine, et plus spécifiquement congolaise, en y laissant une trace indélébile.
Majoos (photo) : Interprète Pépé Kallé
Ses chansons à succès abordaient principalement des sujets relatifs aux divers problèmes sociétaux et à l’amour. Les amateurs de musique congolais se souviennent encore du chanteur et compositeur, 24 ans après sa mort.
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Le 29 novembre 1998, il est décédé d’une crise cardiaque à l’âge de 47 ans. La nouvelle avait bouleversé toute la nation.
Né le 30 novembre 1951 à Kinshasa, Kabasele Yampanya était reconnu pour sa stature imposante, mesurant environ 2 mètres et pesant 150 kilos, ce qui lui a valu le surnom de « l’Éléphant de la musique zaïroise ».
Comme de nombreux musiciens de son époque, il a débuté sa carrière musicale dans des chorales d’église avant de rejoindre en 1969 le groupe « Bamboula », dont le style musical était similaire à celui de l’African Fiesta de Rochereau. Toutefois, c’est Verkys Kiamuangana, le fameux saxophoniste de l’OK Jazz de Franco, qui a mis en lumière les talents de chanteur de Pépé Kallé au sein de son ensemble Vévé, véritable vivier de musiciens.
Quelques années plus tard, en 1972, il rejoint l’orchestre Bella Bella. Après y avoir séjourné pendant un certain temps, l’artiste choisit de créer son propre ensemble, appelé Empire Bakuba, en s’entourant de figures notables telles que Dilu Dilumona, Elvis Papy Tex, Djuna Mumbafu, Lofombo, Doris, Boeing 737, Emoro et Jolie Bébé.
C’est en 1973 que Pépé Kallé atteint le sommet de sa carrière grâce à la sortie de son tube continental « Nazoki ». En 1980, il entreprend de nombreuses tournées mondiales qui le mèneront au Japon, aux États-Unis et dans plusieurs pays africains.
Il a collaboré avec de nombreuses légendes de la musique congolaise et africaine, telles que Cantany Nyboma, Papa Wemba, Manou Lima, Boncana Maiga, Lutumba Simaro et Mbilia Belle. Son souvenir restera éternellement inscrit dans l’histoire de la musique congolaise.
