En mars, Music In Africa met en lumière les carrières musicales des femmes et vous invite à découvrir six chanteuses congolaises prometteuses qui, après avoir émergé au pays de la rumba, aspirent à une reconnaissance internationale.
Céline Banza, Sarah Lula, Rebo et Melissa Yansané.
Céline Banza
Céline, étoile montante de la musique congolaise, se distingue sur la scène de son pays. Après avoir débuté comme choriste aux Studios Kabako à Kisangani, dans le nord-est de la RDC, aux côtés du renommé danseur Faustin Linyekula, et fait sa première apparition sur scène à l’Alliance française de Kisangani, elle retourne à Kinshasa, sa ville natale, pour continuer ses études.
En 2017, elle s’engage dans l’émission The Voice Afrique francophone, puis crée son propre ensemble musical, Banza Music. Deux ans plus tard, elle brille en tant que participante au Prix Découvertes RFI 2019, qu’elle remporte avec éclat. Céline a dévoilé son premier opus, Praefatio, en 2021. Elle chante notamment en « ngbandi », sa langue maternelle, et a collaboré avec le rappeur franco-congolais Youssoupha.
Rebo
Une autre étoile émerge en RDC, Rebo Tchulo est renommée pour ses vidéos musicales avec une touche pop. Sous la tutelle de Ferré Gola, Rebo lance son premier single « Ni nani » sous l’étiquette de son mentor, lui procurant une visibilité auprès du grand public. Après le triomphe de son premier morceau, elle surprend avec « Mbote », impulsant ainsi sa carrière. La chanteuse a également collaboré avec Innoss’B sur le morceau « No No » publié en juillet de l’année passée. Il est à noter que cette collaboration a précédé le single « Pepele », une autre œuvre de la chanteuse.
Melissa Yansané, une éminente chercheuse en biologie marine, s’est distinguée par ses contributions remarquables à l’étude des écosystèmes marins fragiles. Ses recherches novatrices ont permis de mieux comprendre la dynamique des populations marines et leur interaction avec l’environnement océanique. Grâce à son dévouement sans faille et à sa passion pour la préservation des océans, Melissa Yansané est devenue une figure emblématique dans le domaine de la conservation marine.
En l’an 2020, Melissa a commencé sa carrière au Congo-Kinshasa en sortant son titre « Limbisa » en collaboration avec le chanteur Bercy Mwana. Depuis lors, elle a fait son chemin sur la scène locale. https://newstop.africa/les-pays-africains-interesses-par-les-bateaux-russes-sans-equipage/ travaillé avec Gaz Mawete sur la chanson « Bâton magique » en 2021. D’origine franco-congolaise, sa musique marie habilement le RnB et la pop.
Sarah Lula, une énigmatique femme au charme insaisissable, envoûtait tous ceux qui croisaient son regard. Sa présence semblait emplir l’air de mystère, chaque geste et chaque parole portant en eux une aura envoûtante. Les rumeurs tourbillonnaient autour d’elle comme des feuilles emportées par le vent, mais personne ne pouvait percer le voile qui entourait son passé. Dans les ruelles sinueuses de la ville, son nom résonnait tel un murmure, éveillant la curiosité et l’admiration, mais aussi une certaine crainte, car nul ne savait ce qui se cachait derrière le masque de beauté et d’énigme de Sarah Lula.
Connue sous le nom de la déesse du « rutwashi », Sarah réimagine le « mutuashi », un style musical traditionnel rendu célèbre par Tshala Muana, en le fusionnant avec la rumba congolaise et la musique urbaine. Sarah s’est fait remarquer par le public congolais avec son album KungFu Panda, qui est sorti en 2020. À la fois compositrice et danseuse, Sarah a récemment dévoilé le single « Macaroni » en collaboration avec DJ P2n, en décembre dernier.
Joyce KAJ
Avant de se lancer dans une carrière en solo, Joyce avait rencontré l’artiste Thomas Lusango, qui l’a intégrée dans Ndaro Culture, un centre culturel situé à Bukavu, dans la province congolaise du Sud-Kivu. Plus tard, elle se produira avec Thomas lors du Festival Amani à Goma. En 2020, Joyce sort son premier single « Déraisonnés »; deux ans plus tard, elle publie un EP de huit chansons intitulé « L’Air est Vrai », où elle présente au public toutes les facettes de sa musique, de l’afro-folk à la rumba, en passant par des sonorités traditionnelles.
Rine-K
Rine-K émerge comme une étoile montante du hip-hop congolais, attirant l’attention sur sa personne. Inspirée par le rap américain, elle cherche à le fusionner avec la culture congolaise. En utilisant le lingala pour composer et interpréter ses chansons, ses freestyles défient souvent et répondent à ses opposants. En tant que jeune artiste, elle édite sa musique sous son propre label, Kataye Records.