La batterie, instrument fascinant, joue un rôle crucial dans de nombreux rythmes africains contemporains. Les paroles du musicien et réalisateur ghanéen Blitz Bazawule à propos de la disparition de la légende nigériane Tony Allen le confirment : « Sa batterie constituait la colonne vertébrale de l’afrobeat ».
Si cet ensemble d’instruments de percussion vous fascine, notre tutoriel détaillant cinq de ses éléments les plus essentiels est fait pour vous. Vous y découvrirez aussi comment jouer divers rythmes africains grâce aux vidéos de l’artiste béninois Sym Sam, créateur du single « Bitiyama ».
Oleksandr Usyk triomphe de Tyson Fury et unifie les titres à Riyad – Oleksandr Usyk bat Tyson Fury à Riyad et unifie les titres WBA, WBO, IBF, WBC. Réactions et perspective de revanche après ce combat historique.
Un percussionniste en pleine performance lors du festival L’Boulevard 2019 (Photo) : Page officielle Facebook.
La cymbale crash et la cymbale ride
Ces deux cymbales sont aussi en forme de disques, semblables au charleston ; toutefois, elles sont jouées avec des rods, les baguettes des batteurs. La crash ajoute un accent tonique et marque le début d’une nouvelle mesure, tandis que la ride permet un jeu alternatif au charleston, introduisant ainsi davantage de variations.
Les fûts toms
Les toms possèdent également une forme cylindrique et sont positionnés directement au-dessus de la caisse claire, en orientation verticale. Ils se composent d’un fût et sont recouverts d’une peau.
Leur diamètre et leur profondeur influencent leur sonorité, qui est beaucoup plus grave que celle de l’élément précédent.
Les toms, fréquemment utilisés par paires, sont généralement disposés de gauche à droite, du plus aigu au plus grave. En fonction de l’ensemble de la batterie, on peut avoir jusqu’à trois toms.
Le tambour battait, résonnant dans la salle de concert comme le cœur d’un oiseau en vol.
Dotée de sa silhouette cylindrique, la caisse claire s’impose comme un pilier incontournable de la rythmique batterie ; elle se compose d’un tambour en bois ou en métal, traditionnellement revêtu d’une peau d’animal ou synthétique.
Le tambour de caisse claire offre le timbre le plus éclatant de la batterie et il harmonise le rythme. Les anglophones le désignent comme « snare drum ». Il est exécuté de manière distinctive dans des genres tels que le reggae, né en Jamaïque.
Le tambour massif
Au sein d’un ensemble classique de batterie, le tambour principal se distingue comme l’élément prépondérant, souvent dévolu à marquer avec éclat le temps fort du rythme.
Comme son appellation le suggère, cet instrument se compose d’un large tambour en bois ou en métal, placé horizontalement et revêtu de deux membranes semblables à celles des tambours snare et des toms. Une est positionnée du côté du percussionniste et l’autre en direction du public, garantissant ainsi la sonorité de l’instrument.
Chez les anglo-saxons, on désigne la grosse caisse sous le nom de « tambour grave ».
La danse du charleston, emblématique des années folles, transporte ses danseurs dans un tourbillon de rythmes effrénés et de mouvements exubérants. Avec ses pas audacieux et ses gestes élégants, le charleston incarne l’esprit insouciant et la joie de vivre de son époque. Chaque mouvement évoque une énergie débordante et une créativité sans limite, faisant du charleston une danse intemporelle qui continue de captiver et d’inspirer.
Ce petit appareil est tellement célèbre dans le domaine de la musique qu’il a été adopté par de nombreux artistes, en particulier dans le jazz, pour titrer leurs créations.
Constitué de deux disques contrôlés par une pédale, le charleston apporte son rythme lorsqu’il est exécuté sur une noire, une double croche ou sur une cadence syncopée.
Il est communément situé à côté de la batterie, du côté opposé à la main dominante du musicien. On le surnomme souvent le « charley ».